Institut du végétal s’est penché sur deux modes de conduite de couverts implantés dans la culture précédent un blé tendre d’hiver.
Ces couverts ont été soit détruits pendant le cycle du blé, soit maintenus vivants dans le blé. Une synthèse de 17 essais récoltés de 2009 à 2017 a pu mettre en évidence la forte variabilité d’impact de ces couverts sur la productivité du blé tendre. Les données révèlent que les plantes compagnes agissent principalement sur la nutrition azotée de la culture. La régulation de leur croissance reste cependant déterminante au printemps afin de limiter la compétition qu’elles exercent sur le blé.
Un impact sur la levée et le nombre d’épis/m²
Au niveau des composantes de rendement, la levée et le nombre d’épis au m² de la céréale sont légèrement inférieurs en présence d’une plante de couverture mais sont compensées par une hausse de la fertilité des épis et du poids de mille grains (PMG). Dans ces essais, le rendement est particulièrement corrélé au nombre de grains au mètre carré.
L’impact des couverts sur la teneur en protéines du blé est quant à lui neutre en moyenne (102 % des témoins, avec une variabilité d’environ ± 13 %).
Source : Bilan d’essais de couverts permanents sur le rendement du blé tendre