PRODUCTIVITÉ RAREMENT DÉFAVORABLE À L’ASSOCIATION
En intégrant des couverts de légumineuses au colza, on espère bénéficier d’intérêts écologiques. La compétition vis-à-vis des adventices, la perturbation des insectes, la croissance optimisée du colza, tout au long du cycle doivent aboutir à un meilleur comportement global, qui permet l’expression d’un potentiel au moins identique à celui obtenu en colza seul, mais avec un itinéraire technique réduit en intrants.
Les graphes ci-contre nous montrent les écarts de productivité entre colza associé et seul, les colzas associés ayant reçu 30 unités d’azote en moins, des programmes de désherbage, voire insecticide d’automne, réduits. Certes les écarts sont faibles mais rarement défavorables au colza associé. On note la robustesse du système mis en place. On obtient autant, voire plus avec moins.
Ceci est confirmé en tests pratiqués en parcelles agriculteurs (graphes document ci dessous) dans le Berry.
Ces comparaisons confirment la fiabilité de cette pratique. Lorsque l’on compare le colza associé avec un itinéraire réduit (azote/insecticide/désherbage), on obtient des résultats similaires à un colza seul ayant un ITK complet. Cette réussite est complètement liée au colza installé. Dès lors que son implantation est réussie, son comportement est optimisé qu’il soit seul ou associé.
De l’association sont attendus des bénéfices agronomiques et écologiques. Par effets cumulatifs ou interactions, avec l’intégration d’autres leviers, des améliorations sont espérées sur le sol et le système de culture.
Dans les zones de production où les performances tant agronomiques qu’économiques sont moyennes et irrégulières, cette évolution positive du milieu ainsi que le soin apporté à l’implantation des cultures, doivent permettre de déplafonner des rendements insuffisants. Inévitablement, l’évaluation du potentiel mis en place va influencer les prévisions en matière de fumure azotée, en particulier. Notre objectif est bien de caractériser l’évolution de la fertilité du milieu pour produire plus avec moins ou autant d’azote. Pour cela, il convient de bien connaître le devenir de l’azote accumulé et restitué par les légumineuses, au niveau du système de culture. Ce travail est en cours avec des réseaux d’exploitations en Berry en particulier.
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