Produire mieux, en harmonie avec la nature, afin de préserver l’environnement et de fournir une alimentation de qualité… L’agriculture écologique se développe en Europe. Mais dans beaucoup de pays, d’Europe de l’Est notamment, très peu de structures ou d’outils existent pour permettre les échanges et la diffusion des connaissances entre agriculteurs, ou les accompagner dans leur démarche de changement.
« Notre idée est de mettre en relation des agriculteur-rices écologiques avec des agriculteur-rices qui souhaitent changer de modèle mais se posent encore des questions, explique Suzanne Dalle, chargée de campagne agriculture chez Greenpeace France. Greenpeace a un rôle de facilitateur dans cette démarche, via son réseau international. Mais cet outil est avant tout celui des agriculteurs : ce sont leurs connaissances, leurs savoirs et leurs savoir-faire qui seront diffusés et partagés sur cette plateforme ».
Comment mettre en place des alternatives qui marchent ?
Ce site permet d’échanger des informations sur les différentes pratiques agricoles durables, notamment grâce à des études de cas concrets. Par exemple : comment produire des légumes sans pesticides néonicotinoïdes ? Comment améliorer son autonomie alimentaire en élevage et éviter ainsi l’achat d’aliments transgéniques ? Le site recense des informations techniques et financières sur des alternatives expérimentées sur le terrain. De nouveaux exemples seront régulièrement ajoutés.
Rendez-vous sur Farmers2Farmers.org FarmErasmus, un programme d’échange entre agriculteurs
ou télécharger la présentation détaillée
En parallèle, les agriculteurs peuvent candidater (jusqu’au 3 novembre 2016) à FarmErasmus, un programme d’échange qui leur permettra de passer quelques jours dans une ferme d’accueil et d’y rencontrer d’autres agriculteurs. Par exemple, les agriculteurs retenus pourront se rendre dans la ferme d’Albena Simeonova, pionnière du mouvement bio en Bulgarie, ou encore visiter l’exploitation de Danny Billens qui produit des pommes bio en Belgique. Six visites sont prévues en 2016-2017 sur des exploitations françaises, belges, grecques et bulgares.