La diversification des rotations est un enjeu fort quand il s’agit de pratiquer une agriculture durable et performante. Des débouchés se structurent aujourd’hui, des cultures comme la lentille, le pois chiche sont en plein essor dans la partie Nord de le France. En Anjou, c’est la filière quinoa qui apporte une réponse aux agriculteurs qui souhaitent diversifier leur rotation. Ambition, esprit pionnier, des hommes et une coopérative ont permis de monter de toutes pièces une filière qui marche.
Depuis 2013, l’Organisation mondiale pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a encouragé la culture du quinoa dans 27 pays en développement. En France, cette situation a motivé les pionniers du quinoa à se structurer et se développer. Parmi eux, Jason Abbott. Il a créé en Anjou son entreprise en 2008 afin de produire des semences de quinoa adaptées aux conditions locales. Associé à l’université de Wageningen aux Pays-Bas et à la Coopérative agricole du Pays de Loire (CAPL), il est parvenu à des résultats satisfaisants et structure
aujourd’hui une vraie filière. Leur ambition est de créer un noyau de producteur motivé avec un vrai intérêt pour la production de cette graine. C’est aujourd’hui entre 1000 et 1500 hectares qui sont implantés sur une centaine d’exploitations afin de répondre à une demande croissante. Le rendement moyen est de 20 qx/ha. Cela équivaut en moyenne à une bonne marge blé pour l’agriculteur.
Dossier complet: https://www.agroperspectives.fr/pub/Chercheurs_Dossiers/cultiver_quinoa.pdf