L’école d’ingénieurs agricoles ouvre un immense bâtiment pour qu’agriculteurs et chercheurs travaillent les techniques et les produits de demain. Un projet ambitieux.
L’école d’ingénieurs agricoles ouvre un immense bâtiment pour qu’agriculteurs et chercheurs travaillent les techniques et les produits de demain. Un projet ambitieux.
Ici pourraient naître de nouvelles machines agricoles. Ou alors des techniques révolutionnaires de culture, des végétaux, des aliments ou des énergies renouvelables. Le nom de ce lieu ? Agrilab. Un mélange entre agriculture et fablab (laboratoire de fabrication). Son exemple : la Silicon Valley. Il se veut être une plateforme d’expérimentation pour le monde agricole.
Depuis quelques mois, il s’est élevé proche du campus de l’école d’ingénieurs agricoles UniLaSalle, à Beauvais. Un bâtiment de 3 200 m² unique en Hauts-de-France. Agrilab rêve de voir ingénieurs, chercheurs, entrepreneurs, étudiants et surtout agriculteurs s’y retrouver. A l’occasion du salon de l’agriculture qui s’est achevé ce dimanche, l’école beauvaisienne a présenté son nouvel atout aux professionnels.
« On a déjà des agriculteurs qui ont des projets en tête et qui nous ont contactés », s’enthousiasme Bernard De Franssu, copilote de ce projet estimé à 4,5 M€, subventionné par l’agglomération du Beauvaisis, le département et la région. Son inauguration est prévue en mai.
A l’intérieur, des chercheurs ont déjà entrepris des recherches sur la composition des sols. Et du laboratoire aux tests sur le terrain, il n’y a que quelques mètres à effectuer. Toutes les fenêtres sont tournées vers les champs et l’exploitation de l’école UniLaSalle. Trois méthaniseurs de petite taille sont directement connectés au bâtiment. « On va pouvoir chercher la meilleure formule en fonction de ce que l’on met dans ces méthaniseurs. On teste déjà l’effet du substrat que l’on sort de ces digesteurs sur les sols », explique le spécialiste en montrant un tracteur en train d’épandre.
Source : A Beauvais, UniLaSalle crée le temple de l’innovation agricole – Le Parisien